Un atelier de verrerie d’art est rempli de produits chauds. Il y a un four dans lequel le verre clair est fondu. Le verre est maintenu à l’intérieur d’un creuset, illustré à droite. Il y a un four où le souffleur de verre garde chaud son travail, les cannes et les pontils chauds, et un four de recuisson pour refroidir lentement le travail fini.
Une pièce commence lorsque le souffleur de verre atteint l’intérieur du four et le creuset qui est rempli de verre clair fondu et recueille une couche de verre fondu au bout d’une canne de soufflage en acier. L’artiste fait ensuite rouler le verre fondu sur une table en acier appelée marver pour lui donner une forme cylindrique. Le verre est ensuite chauffé dans le four de verrier, pendant que l’artiste fait tourner la pipe à souffler et la maintient en mouvement constant.
Il y aura de nombreux allers-retours vers le four car le verre doit être maintenu au-dessus de 1000⁰ F.
Ajouter de la couleur au verre d’art
Ensuite, il est temps d’ajouter de la couleur à la pièce. Diverses formes de verre coloré, telles que des poudres, des frittes et des barres, sont utilisées pour créer des motifs et des dessins variés dans la pièce. L’artiste prend le verre chauffé sur la canne de soufflage et le roule sur la couleur, en ramassant des morceaux avec chaque rouleau. Puis, c’est le retour au four de verrier où le verre coloré est chauffé pour fondre dans le clair. Là encore, le souffleur de verre continue à faire tourner la canne pour conserver la forme à l’extrémité du mât.
Le mouvement constant du Verre.
Le souffleur de verre est assis et pose la canne sur les bras en acier du banc et le fait tourner d’une main. De l’autre main, l’artiste utilise des outils tels que des blocs en bois de cerisier, du papier journal mouillé, des pagaies en bois et des outils en acier inoxydable. Ce processus nécessite une coordination parfaite entre les mains droite et gauche. L’artiste peut façonner une pièce ronde, un ovale ou avoir l’intention de fabriquer une assiette ou un bol grand ouvert. C’est en s’asseyant sur le banc qu’elle détermine la forme.

L’artiste peut décider d’ajouter du verre plus clair ou de la couleur. Le processus de chauffe et de tournage dans le four et de façonnage au banc sera répété de nombreuses fois.
Souffler le verre à la bouche
Le véritable soufflage commence. Elle commence par une bouffée au bout de la canne pour créer une bulle. Ensuite, il est de retour au four pour être chauffé et tourné davantage. Et de retour au banc pour plus de mise en forme. Ce cycle se répète plusieurs fois, en fonction de la taille et de la forme souhaitées par l’artiste.
Une fois que la forme est satisfaisante, la pièce doit être transférée sur un autre canne en acier qui a été chauffé par des flammes. Le déplacement de la pièce de la pipe à la punaise permettra à l’artiste de créer l’ouverture du vase ou du bol. Le petit personnage sera attaché à ce qui deviendra le fond de la pièce.
Transfert délicat sur le Pontil de Verre
L’artiste (ou un assistant) prend une petite quantité de verre transparent dans le four. Lorsque le souffleur de verre assis sur le banc arrête brièvement de tourner la pièce, le Pontil avec le verre fondu est attaché à l’autre extrémité. Au bon moment, l’artiste emballe la pipe et celle-ci se détache, laissant la pièce attachée au pontil. C’est une étape délicate du processus et le transfert se traduit parfois par un morceau perdu. Comme le verre est difficile à sauver, cela signifie généralement qu’il faut tout recommencer !
Ouvrir la pièce
La pièce sur le pontil est à nouveau chauffée dans le four. Le souffleur retourne ensuite sur le banc et utilise divers outils pour créer l’embouchure d’un vase ou pour ouvrir un récipient. Il ou elle utilisera la chaleur du four de verrier pour modifier la forme de la pièce à l’aide d’autres outils sur le banc. Lorsque le souffleur de verre est satisfait, il est temps de retirer la pièce du banc. Le souffleur prend alors le pontil et le frappe fermement pour que la pièce tombe dans une boîte remplie d’épaisses couches de couverture de feu. Le souffleur prend alors le pontil et le frappe fermement de sorte que le morceau tombe dans une boîte remplie d’épaisses couches de couverture de feu
Dans le four de recuit pour refroidir
Avec des gants en Kevlar épais, l’artiste prend la pièce brûlante et la transfère rapidement dans un four de recuisson. Ce four est conservé sur le site 515⁰C et est ensuite refroidi pendant 14 heures à température ambiante. Ce lent refroidissement a pour but d’empêcher la pièce de se fissurer ou de se casser – bien que les souffleurs de verre aient parfois quelques mauvaises surprises lorsqu’ils ouvrent le four le lendemain. Enfin, si nécessaire, l’artiste broie le fond de la pièce pour éliminer les arêtes vives qui ont été laissées lorsque la pièce a été frappée.
Le soufflage du verre exige une patience, une ténacité et une dextérité extrêmes. Cela dit, des personnes de tous âges et de nombreuses capacités physiques ont appris à souffler le verre et à se délecter de sa magie.